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Société Historique du Pays de Pévèle

Espace socio-culturel
77 rue de Roubaix
59242 Templeuve-en-Pévèle

Tel : +333.20.34.98.52

Village du pays de Pévèle : Beuvry-la-Forêt


La commune fait partie de la Communauté de Communes de Pévèle Carembault. Elle fait partie également du Parc Naturel régional Scarpe-Escaut.
Elle compte 2765 habitants (en 2011) répartis sur 12, 52 Km2 qui s’étagent entre 14 et 35 m d’altitude. Autrefois nommée Beuvry-les-Orchies, elle a pris son nom actuel en 1969. Elle a le même nom qu’une cité près de Béthune.
La route de Lille à Valenciennes par Orchies traverse la commune et a été doublée vers 1981 par l’autoroute A 23 qui, cette fois, sépare nettement deux parties du village.

Histoire

Beuvry a été le lieu d’une importante occupation d’époque romaine qui a disparu lors des invasions normandes, au IXe siècle. Des poteries, des tombes, ont livré un important mobilier. Buzelin, en 1625, en fait grand cas dans son ouvrage Gallo Flandria (voir bibliographie en annexe).
La forêt est celle de Marchiennes qui a longtemps recouvert une partie importante du territoire avant d’être peu à peu défrichée et se trouver presque totalement hors des limites communales.
Ces terres passent pour avoir appartenu au VIIe siècle à Rictrude, la sainte fondatrice de l’abbaye de Marchiennes. Ce monastère, dès le IXe siècle, en prend possession jusqu’à la Révolution de 1789. La paroisse n’est établie qu’en 1227 par l’évêque de Tournai. L’abbé de Marchiennes nomme à la cure et il a rang de seigneur du village. Il y possède une très vaste ferme qui existe encore, modifiée plusieurs fois au cours des âges et encore récemment.
Des différents vont surgir entre des membres de la famille du Quesnoy qui possède la seigneurie du Loire, en 1424, 1447 et 1439. Il s’agit de revendications de propriété sur des pâturages et de bois.
Beuvry a connu un épisode violent et meurtrier le 2 septembre 1944. Une colonne militaire allemande s’est fait pilonner par l’aviation alliée en bordure du Bois Julie où elle s’était réfugiée lors de la retraite, entre Marchiennes et Orchies.

L’église Saint-Martin

Elle ressemblait autrefois à de nombreuses autres de la région : une nef rectangulaire suivie d’un chœur plus petit de même plan. Sur le toit de la nef, une flèche de charpente apparaît très effilée sur les gouaches des Albums de Croÿ en 1603.
En mauvais état et jugée trop petite, il est décidé de la reconstruire. Une demande est faite à l’abbé de Marchiennes le 10 mars 1775. L’autorisation ne sera donnée qu’en 1784. Et au moment d’entreprendre les travaux en 1786, il est décidé de déplacer l’édifice et de le situer en bordure de la grande route d’Orchies à Marchiennes qui traverse le village. Les plans ont été donnés par Jacques François Lesaffre, architecte très prisé en son temps, de Lille (1731-1803). Cette église est caractéristique de l’époque, austère, d’un style néoclassique strict, proche de ce qui se voit à Rumegies, Lecelles, etc. Son patronyme, Saint-Martin, est significatif du passé romain de la commune. L’édifice sera restauré à partir de 2014.

Les fermes

Outre la ferme de Marchiennes, dite du Buisson, la commune possède encore d’autres fermes de qualité et un des moulins de jadis a été reconstitué.

Les entreprises

Il y eut une minoterie qui a succédé à la sucrerie Finet vers 1885 et a été reconstruite, avec quelques beaux bâtiments qui ont servi aussi à la fabrication de la ouate et du coton hydrophile. Cet établissement fondé par Naveau et Maure a cessé de travailler entre 1914 et 1919 et devient la firme Pharamaphac pour cesser définitivement ses activités en 2008. Les bâtiments en grande partie détruits forment une friche à réhabiliter. Beuvry abrite le siège social international de la firme Minakem, fabriquant des produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques, classée Seveso. Les riverains se sont opposés à son extension en 2008.

Le château de l’Hermitage

Rebâti en 1786 sur les plans de l’architecte parisien Gaille, c’était une belle construction néoclassique qui comprenait des bâtiments annexes, un pigeonnier en brique, relié à une aile d’écuries bâtie en colombages, dont les vides étaient en brique. La maison du concierge était faite de même. Des douves entouraient l’ensemble qui a disparu et a été remplacé par une construction plus simple.

L’ancien presbytère

C’est une grande bâtisse du XVIIIe siècle en brique, avec un étage sous un comble important, avec 7 travées en façade.

 

Patrimoine et Actualité de Beuvry-la-Forêt

 

Bibliographie de Beuvry-la-Forêt
14 mai 2014

Liste des ouvrages parus sur Beuvry-la-Forêt
 

BiblioBeuvry