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Société Historique du Pays de Pévèle

Espace socio-culturel
77 rue de Roubaix
59242 Templeuve-en-Pévèle

Tel : +333.20.34.98.52

Village du pays de Pévèle : Moncheaux



Moncheaux compte 1450 habitants en 2009 et fait partie de la Communauté de Communes Pévèle Carembault.
La commune s’étend sur 4,97 km2 dans un secteur très vallonné qui prolonge les hauteurs de Mons-en-Pévèle, culminant à 76 m et placé à 36 m pour les points les plus bas. Le promontoire est particulièrement sensible au cimetière communal, d’où se découvre un immense et beau panorama sur le Forest et la région minière.
Le nom est issu du latin Moncellus qui veut dire petit mont. Les terres correspondantes à ce terroir ont été données au XIe siècle au Chapitre de Saint-Pierre de Lille (fondé en 1066). C’est un Frumond de Aqua qui fait cette donation. En 1111, Lambert, évêque d’Arras, donne au même chapitre l’autel de l’église, ce qui en fait le patron de la cure et le principal décimateur. Le chapitre possède le château de la Motte Saint-Pierre situé vers le bois de Phalempin, dont une partie dépend de cette maison où réside le bailli. Cette possession vaut l’existence d’un magnifique plan terrier qui recense toutes les propriétés sur de grandes feuilles de parchemin. Il a été réalisé en 1720 par l’arpenteur Jean-Joachin de Sailly (Archives départementales). La paroisse dépendait de l’évêché d’Arras avant 1789.

Il y a eu probablement un établissement gallo-romain en cette commune car des fragments de tuiles formaient les maçonneries de l’ancienne église située dans le cimetière actuel et démolie en 1880, avec des moellons de grès de Pelve (provenance Mons-en-Pévèle) et de grès. Les rues du village ont conservé des noms de lieux-dits ou de fiefs : de la Vacquerie (avec la Grande et la Petite Vacquerie, vers Mons), du Buvincourt, de Lestrez, du Haut (autrefois le Haut Moncheaux où se trouvait l’église), du Boutonnain, du Bonvalot, du Gorguechon.
Sur ces tracés on trouve des maisons intéressantes, quelques fermes dont certaines ont encore des puits couverts par des coupoles coniques en briques.

Eglise Saint-Vaast. D’abord située au point culminant de la commune, entourée du cimetière, elle a été l’objet de nombreuses campagnes de travaux dont beaucoup sont inconnus. Au XVIIIe siècle, elle est en hallekerque à trois nefs avec une tour de pierre située au milieu de la nef centrale. En 1747 celle-ci est enlevée et une autre est construite devant la façade occidentale, sur les plans de Thomas Joseph Gombert, architecte lillois. En arrière s’étendait un très vaste chœur terminé par une abside arrondie. En 1783 l’église est déclarée en très mauvais état prête à tomber, soutenue par des piquets depuis environ 3 ans.
Elle est reconstruite entre 1878 et 1880, selon les plans de l’architecte Henri de Baralle. C’est un édifice en brique typique de l’art roman.

Chapelle Notre-Dame de Délivrance. Située au niveau du n°34 de la rue de Lestrez. Placée entre deux gros tilleuls, c’est une charmante chapelle rustique en briques qui pourrait être du XVIIIe siècle ou de la fin du précédent. Dans la façade à pignon on remarque la très belle porte d’entrée décorée de panneaux moulurés et d’une claire-voie faite de balustres tournés à chapiteaux toscan. La toiture en tuiles est très curieusement incohérente ave le plan en abside à trois pans de la chapelle car, à l’arrière, elle est de plan carré et en porte à faux. On invoque la Vierge pour toutes sortes de délivrances, tant l’accouchement que les maladies graves et autres causes. Les pèlerins clouaient en ex-voto sur les troncs des tilleuls des chaînes en fer forgé dont certaines ont subsisté, encastrées dans l’écorce.

Chapelle Notre-Dame de Grâce. Située au N° 307 rue de la Mairie. Briques jaunes et son style Art déco, elle a été édifiée en 1956, en remerciements pour le retour sains et saufs de soldats partis à la seconde guerre mondiale (1939-1945).

Mairie. Construite au XIXe siècle, elle est l’objet de projets d’agrandissement.

Sophora. Situé dans la rue de la Gare, cet arbre est considéré comme remarquable et est réputé avoir été planté vers 1880 par un pépiniériste, François Legrux, né en 1850 (voir photo ci-dessus).
Les pépinières sont à Moncheaux une longue tradition. Avant la guerre de 1914-1918, le secteur de Moncheaux et Faumont comportait plus de 20 pépinières. A cette époque, les plantations d’arbres, arbustes et conifères d’ornement étaient bien plus restreintes, réservées, en particulier, aux châteaux et propriétés des commerçants et industriels des grandes villes.

Moncheaux est la commune natale de Natalie Doignies qui a fondé en 1828 la Congrégation des Filles de l’Enfant-Jésus (1778-1858).

 

Patrimoine et Actualité de Moncheaux

 

Moncheaux.eglise
28 août 2012

L'église de Moncheaux a eu une histoire mouvementée.
 

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Bibliographie Moncheaux
9 avril 2012

Liste des ouvrages parus sur Moncheaux
 

Biblio Moncheaux